Aviron Maisons Mesnil

Valeur non cotée en Bourse, l'entraide renvoie au fait se porter mutuellement assistance.
C'est une des signatures du Club.
Par définition gratuite et volontaire, l'entraide contribue à l'atmosphère positive et généralement enjouée du Ceramm et au bon déroulement des activités.
Déplacer un bateau est parfois malaisé et pas nécessairement accessible à tous. Alors d'autres transporteront le bateau du ou de certains rameurs pendant que ceux-là ramèneront toutes les pelles.
Au ponton, l'aide au départ en toute sérénité est tout aussi appréciée que de préparer la sécurité pour le bien collectif.
Enfin, manipuler les chariots à plusieurs rend l'exercice moins fatigant et plus "safe" pour le matériel.
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La Commission Matériel du club a pour mission l’entretien et le renouvellement de notre flotte de bateaux. Tout au long de la saison, elle s’assure que vous pouvez bénéficier d’un maximum de coques adaptées à la période, au niveau des rameurs et divers évènements auxquels l’école d’aviron et les adultes peuvent participer.
Par exemple, à la rentrée, focus sur les double fun et les yolettes dans le cadre de l’accueil des découvertes puis de la période d’initiation. En hiver, la mise à disposition des bateaux longs est une priorité alors que l’été venu, ce sont les skiffs, fun skiffs, doubles, double funs et pair-oar qui prennent vaillamment le relais.
A noter que le calendrier d’entretien est assez contraint pour la plupart des réparations. En effet, manipuler de la résine polyester, de l’époxy, du mastic polyester armé ou encore de la silice colloïdale pour renforcer nos bordages de Yolette ne peut se faire qu’à certains moments de l’année. Les premières réparations démarrent aux beaux jours lorsque la température ne descend pas trop longtemps sous la barre des 10° (la nuit essentiellement). Généralement, cela correspond aux premiers beaux jours du printemps, période à laquelle chaque rameur se tient prêt à retourner sur l’eau régulièrement, participer aux évènements sportifs, etc.
S’agissant du coût de toutes ces réparations, la main d’œuvre, au CERAMM, est bien entendu bénévole ; et tout le matériel d’accastillage, sellettes, roulettes, écrous et rondelles inoxydables, boules de protection, produits en tout genre (cités plus haut), peinture pour les pelles notamment, tissus de verre, outillage etc. doivent être renouveler régulièrement. L’estimation « grossière » des réparations pour la saison 2024 – 2025 avoisine les 3 000 €.
A titre d’exemples, une boule de protection pour nos pointes de bateau coûte entre 8 et 12 € selon les modèles, un lot de dix écrous à oreille environ 9€, entre 60 et 130 € la barre de force, entre 150 et 220 € la coulisse et plus de 3000 € pour armer un 4 avec des portants de couple.
Activité Achat/vente
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Effectué au cours de la saison 2024-2025 |
A venir dans les prochains mois |
Achats • 4x / 4+ Salani (notre photo) • Livraison Juillet • Accastillage • Peinture • Pelles Bantam • Portants 4x PL Empacher |
• Statuer sur la flotte disponible et déterminer les destructions des bateaux en fin de vie et la vente de bateaux inutilisés • Achat d’un fun-skiff et double-fun |
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Ventes • 4x+ Salani PL |
En dépôt vente • 8+ Empacher |
Activité Entretien effectuée au cours de la saison 2024-2025
Grosses réparations |
« Petites » réparations & entretiens divers |
• 401 : Collision avec la berge • 402 : Collision entre 2 bateaux • 403 : Instrumentation • 107 : Accrochage arbre avec fort courant • 201 : Double fun Jaune -> caisson dérive HS • 8x+ Vega : Réfection des bordages + pointe • Skiff BBG : Enfoncement coque • Skiffs découvertes : Réfection ponts & bordages • Y8 : Pointes avant et arrière • Y5 : Bordages |
• Trous / chocs en tout genre • Dérives cassées et/ou tordues • Boules, crémaillères, rails, coulisses, chaussures, protèges genoux, portants… • Impressions 3D (planche de pied, accessoire sellette, plaque barre de direction, pied tréteaux) |
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Le 4x 403 a été confié à un professionnel pour une réfection complète et le coût total de cette intervention est aujourd’hui estimée à 2520 € (via le devis du professionnel) . Le 402 prendra sa suite dans un second temps. |
Pour la suite, l’équipe de bénévoles de la Commission Matériel, composée de Claude L., François P., Didier G., Alain G. Frédéric M., Valérie R., Guillaume B. et Pierre D., prévoit quelques autres petites réjouissances :
Pour les bateaux d’apprentissage |
Pour les bateaux loisirs |
Pour les bateaux compétition |
- finaliser la remise en état complète des fun skiffs, double fun et yolettes (bordages, boules, planches de pieds, portants, …) |
- effectuer la reprise de forme et peintures sur les zones réparées des skiffs 106, 107, 108, et 109 - réaliser la peinture et réparation de la dérive du 4x 401 - effectuer la reprise de forme et peintures sur les zones réparées du 8+ Vega - |
- terminer les retouches sur le 4x 453, reprises de forme et peinture à faire - assurer les reprises de forme, refaire la peinture, pont à réparer double VEGA blanc 207 : Trop utilisé sans précaution !!! - réaliser la peinture du skiff BBG - remettre en état la dérive du 8+ Salani |
Comme vous pouvez le lire, les travaux à faire sont nombreux et le défi de remettre en navigation un maximum de bateaux avant l’hiver est devant nous !
N’hésitez pas à vous manifester si vous souhaitez aider !
Contacts : Guillaume B. et Claude L.

Ce n'est pas parce qu'il y a 4 rameurs, qu'ils montent en quatre de couple (4x) !

Mais pourquoi donc ?
>>>>>> Pour ramer en sécurité et avec plaisir il faut choisir son matériel, sa coque avec pertinence.
En particulier le choix du bateau se fait en fonction des conditions météo, du niveau de rame des adhérents et du matériel disponible. <<<<<<
L’encadrant qui compose les équipages va apprécier par ordre :
1 - la sécurité. Notre référentiel de sécurité définit, via des drapeaux, des niveaux de dangerosité de notre pratique en fonction des condition météo et de la Seine : Drapeau Rouge et Orange
Si le bassin est dangereux, en crue par exemple, privilégier les yolettes, plus manœuvrables, avec barreur qui peut anticiper, moins fragiles face aux objets charriés par la Seine.
2 - le niveau des rameurs. Il convient de trouver le juste équilibre entre les attentes et les possibilités des rameurs présents. Moins stable, le 4x ne fait aucun cadeau aux rameurs ayant engrangé peu de technique. La sortie peut se transformer en vraie galère si le dégagé sur l’arrière ou la prise d’eau sur l’avant ne sont un minimum pas maîtrisés.
Notre référentiel Sécurité indique à quel niveau de rameur, reconnu par un brevet, correspond les bateaux envisageables en Seine ou dans le bras.
Une pratique régulière permet de progresser efficacement avec les expérimentés qui transmettent leurs connaissances tout en créant de la synergie dans les différentes configurations d’équipage possibles.
3 - le matériel… disponible et envisageable selon les caractéristiques physiques des rameurs présents
Prenez le bateau qui vous est indiqué par l’encadrant. Ils sont plus ou moins porteurs. Si vous dépassez le poids moyen prévu, votre ligne de flottaison se rapprochera dangereusement de l'eau. Dans le sens inverse, vous serez tellement haut sur l’eau que votre embarcation fera “bouchon” rendant très difficile l’équilibre.
Pour les pelles aussi, bien les choisir est important.
Les pelles pour débutants, marquées A comme Apprentissage, sont dédiées aux phases d’apprentissage. Que ce soit en début d’année, en yolette, ou aux beaux jours, sur des coques plus petites telles que les doubles fun ou les fun skiff.
Les pelles Mâcon ne sont pas à bouder pour les rameurs plus anciens, car elles permettent un très bon travail de la prise d'eau et de l'appui pendant la phase de propulsion. Pendre les pelles d’entrainement (E) Mâcon offrent moins de résistance dans l’eau et contribuent à vous protéger le dos.

Une petite comptine pour votre logistique au ponton !
Nous vous avions prodigué quelques conseils dans cet article, "Zen au ponton", pour un embarquement fluide et sans pression....
Voici une ritournelle pour vous guider et faciliter, toujours plus, la fluidité de l'embarquement.... et du débarquement !
1, 2, 3 |
Je descends ma gourde et mes pelles, si besoin en plusieurs fois |
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4, 5, 6 |
Je les pose délicatement sur le filin, sans racler la peinture, et les regroupe avec celles de mon équipage |
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7, 8, 9 |
Je remplis le cahier de sortie et fais mon pipi |
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10, 11, 12 |
Je range mes affaires au vestiaire |
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14, 15, 16 |
Balèze, je descends mon bateau, Sans attendre, j’arme mon bateau , je pose ma gourde dans le bateau, je me déchausse, j’embarque avec mon équipage et je libère le ponton au plus vite... |
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Et puis la logistique du ponton au retour…
- J’apponte dès qu’une place se libère en étant vigilant à ce que la pointe du bateau ne touche pas le ponton,
- Je sors du bateau aux ordres du dernier rameur,
- Je désarme sans attendre, je sors ma gourde, je me rechausse,
- Je sors le bateau de l’eau avec mon équipage en restant vigilant à ne pas cogner la coque sur le bord du ponton, ...je demande de l’aide si nécessaire pour libérer la place au plus vite.
- Je debrieffe des sensations de ma sortie avec mon équipage une fois le bateau sur les tréteaux….

Avec les beaux jours, nous sommes de nouveau nombreux à vouloir ramer
- Les mercredis et samedis après-midi pour les jeunes
- sur les créneaux du samedi et dimanche matin pour les adultes.
Et pour pouvoir ramer, nous avons besoin d’un matériel en bon état…
La flotte des bateaux du Ceramm est très bien dotée pour la taille de notre club. Tous les types de coque sont accessibles à la plupart d’entre nous (skiff, fun skiff, double, double fun, quatre, huit et Yolette). Nous pratiquons principalement de l'aviron de couple, deux pelles par rameurs, plutôt que la pointe (une pelle par rameur).
Les encadrants chercheront toujours à proposer le bateau le plus plaisant selon les souhaits et le niveau de pratique de chacun... dès lors que chacun de nous prend soin de ce patrimoine, construit avec patience par les dirigeants de notre club depuis plusieurs années. Pour mémoire, le prix d’un quatre neuf de compétition « standard » s’élève à 25 000 €, une paire d’aviron « H » environ 900 €.
Par conséquent, il convient de rappeler régulièrement les règles d’usage et les risques de manipulation de ce matériel onéreux.
Principaux points de vigilance dans les manipulations des coques |
Conseils pour maitriser le risque de détérioration du matériel | ||
Sortie des bateaux des racks de rangement avec le risque que les dames de nage du bateau du dessus tape dans la coque et que celles du bateau manipulé tape sur la coque du dessous (photo envoyée récemment sur le groupe WhatsApp Info CERAMM) |
Vérifier systématiquement la présence des moyens de protection sur les supports à bateaux et dames de nage (voir l’article de la NL du mois de septembre dernier) Sécuriser chaque manipulation avec un nombre suffisant de rameurs (minimum 6 pour une Yolette, 4 à 5 personnes pour un 4 selon l’équipage, 2 à 3 personnes pour un Double et minimum 2 personnes pour un skiff ou fun skiff) S’assurer du bon état de la coque avant et après sa sortie sur l’eau => signaler tout problème dès constatation JAMAIS DE PRECIPITATION (si le bateau est trop lourd on le repose immédiatement et on demande de l’aide HAUT ET FORT) |
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Pose de la coque manipulée sur des tréteaux instables, mal positionnés, trop éloignés notamment au niveau de la dérive (élément très fragile sous la coque) |
Vérifier l’alignement et l’écartement (environ 6 pas pour une yolette) des tréteaux avant d’aller chercher le bateau. S’assurer, AVANT de poser le bateau, que la dérive ne sera pas prise dans les sangles du tréteau => décaler le bateau de quelques centimètres et demander de l’aide le cas échéant. Vérifier que le bateau est systématiquement soutenu par les sangles uniquement et n’est pas en contact avec les barres métalliques qui constitue la structure du tréteau. Ecouter les ordres donnés et ne lâcher le bateau qu’après s’être assuré de sa stabilité. |
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Portage de la coque jusqu’au ponton avec passage du portail pour chaque pointe du bateau, gestion de la hauteur dans la pente… |
A minima, avoir une personne qui sécurise les pointes du bateau lors du passage de biais du portail (voir une personne à chaque bout extrémité). Soulever suffisamment la coque pour éviter tout frottement dans les pentes (notamment le safran des yolettes qui peuvent dépasser le dessous de la coque). Rester vigilant vis-à-vis de son environnement et des autres rameurs ne manipulant pas le bateau. ATTENTION aux glissades sur l’herbe et pontons humides en hiver notamment ATTENTION lors des compétitions dans les lieux inhabituels dont les manipulations sont plus hasardeuses. |
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Mise à l’eau : Poser le bateau à plat sur l’eau sans frotter toucher le ponton (sauf yolettes qui glissent sur les rouleaux en bout de ponton) |
En portant le bateau « en tête », les pieds proches du bord du ponton, aux ordres du dernier rameur qui voit tous les autres rameurs, « enrouler » le bateau sur le côté en accompagnant le geste avec une flexion des jambes en écartant le bateau le plus possible du bord du ponton. Positionner correctement le bateau à l’horizontal juste au-dessus de l’eau et le poser délicatement tous ensemble. Voir détail ci-dessous |
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Pour rappel, si, malgré toute la vigilance apportée aux manipulations, vous constatez un incident... Prévenez immédiatement le cadre encadrant ET notez-le sur la cahier de sortie !
Un choc sur une coque détériore rapidement la structure au contact prolongé de l’eau si nos gentils bénévoles ne peuvent pas intervenir au plus tôt.
Pour info, un « petit » choc sur une coque demande a minima 3 heures de réparation et plusieurs jours d’immobilisation du bateau selon les conditions météo. Certains dommages récemment réparés ont été réalisés sur plusieurs semaines / mois de délai et plusieurs jours de travail.
A aujourd’hui, la commission matériel, pilotée par Guillaume, est constituée de Claude L., François P., Didier G., Alain G., Frédéric M., Valérie R., Paul P. et Pierre D.
La plupart des membres de cette commission sont déjà bénévoles dans d’autres commissions et les conditions de mise en œuvre des produits pour les réparations (notamment les résines) ne permettent pas de faire face à tous les dégâts. Si vous avez envie d’apprendre et que vous êtes habiles de vos mains, n’hésitez pas à vous rapprocher de ces membres.
Dans tous les cas, gardez surtout à l’esprit que la prévention est le meilleur remède !
Ci-dessous, des détails sur le portage et de la mise à l’eau
Portage
Ne jamais porter un bateau complètement à la pointe. Le poids étant le plus important au centre, cela crée des tensions sur la coque qui peuvent la déformer.
Mise à l'eau