Aviron Maisons Mesnil

Une petite comptine pour votre logistique au ponton !
Nous vous avions prodigué quelques conseils dans cet article, "Zen au ponton", pour un embarquement fluide et sans pression....
Voici une ritournelle pour vous guider et faciliter, toujours plus, la fluidité de l'embarquement.... et du débarquement !
1, 2, 3 |
Je descends ma gourde et mes pelles, si besoin en plusieurs fois |
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4, 5, 6 |
Je les pose délicatement sur le filin, sans racler la peinture, et les regroupe avec celles de mon équipage |
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7, 8, 9 |
Je remplis le cahier de sortie et fais mon pipi |
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10, 11, 12 |
Je range mes affaires au vestiaire |
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14, 15, 16 |
Balèze, je descends mon bateau, Sans attendre, j’arme mon bateau , je pose ma gourde dans le bateau, je me déchausse, j’embarque avec mon équipage et je libère le ponton au plus vite... |
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Et puis la logistique du ponton au retour…
- J’apponte dès qu’une place se libère en étant vigilant à ce que la pointe du bateau ne touche pas le ponton,
- Je sors du bateau aux ordres du dernier rameur,
- Je désarme sans attendre, je sors ma gourde, je me rechausse,
- Je sors le bateau de l’eau avec mon équipage en restant vigilant à ne pas cogner la coque sur le bord du ponton, ...je demande de l’aide si nécessaire pour libérer la place au plus vite.
- Je debrieffe des sensations de ma sortie avec mon équipage une fois le bateau sur les tréteaux….

Avec les beaux jours, nous sommes de nouveau nombreux à vouloir ramer
- Les mercredis et samedis après-midi pour les jeunes
- sur les créneaux du samedi et dimanche matin pour les adultes.
Et pour pouvoir ramer, nous avons besoin d’un matériel en bon état…
La flotte des bateaux du Ceramm est très bien dotée pour la taille de notre club. Tous les types de coque sont accessibles à la plupart d’entre nous (skiff, fun skiff, double, double fun, quatre, huit et Yolette). Nous pratiquons principalement de l'aviron de couple, deux pelles par rameurs, plutôt que la pointe (une pelle par rameur).
Les encadrants chercheront toujours à proposer le bateau le plus plaisant selon les souhaits et le niveau de pratique de chacun... dès lors que chacun de nous prend soin de ce patrimoine, construit avec patience par les dirigeants de notre club depuis plusieurs années. Pour mémoire, le prix d’un quatre neuf de compétition « standard » s’élève à 25 000 €, une paire d’aviron « H » environ 900 €.
Par conséquent, il convient de rappeler régulièrement les règles d’usage et les risques de manipulation de ce matériel onéreux.
Principaux points de vigilance dans les manipulations des coques |
Conseils pour maitriser le risque de détérioration du matériel | ||
Sortie des bateaux des racks de rangement avec le risque que les dames de nage du bateau du dessus tape dans la coque et que celles du bateau manipulé tape sur la coque du dessous (photo envoyée récemment sur le groupe WhatsApp Info CERAMM) |
Vérifier systématiquement la présence des moyens de protection sur les supports à bateaux et dames de nage (voir l’article de la NL du mois de septembre dernier) Sécuriser chaque manipulation avec un nombre suffisant de rameurs (minimum 6 pour une Yolette, 4 à 5 personnes pour un 4 selon l’équipage, 2 à 3 personnes pour un Double et minimum 2 personnes pour un skiff ou fun skiff) S’assurer du bon état de la coque avant et après sa sortie sur l’eau => signaler tout problème dès constatation JAMAIS DE PRECIPITATION (si le bateau est trop lourd on le repose immédiatement et on demande de l’aide HAUT ET FORT) |
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Pose de la coque manipulée sur des tréteaux instables, mal positionnés, trop éloignés notamment au niveau de la dérive (élément très fragile sous la coque) |
Vérifier l’alignement et l’écartement (environ 6 pas pour une yolette) des tréteaux avant d’aller chercher le bateau. S’assurer, AVANT de poser le bateau, que la dérive ne sera pas prise dans les sangles du tréteau => décaler le bateau de quelques centimètres et demander de l’aide le cas échéant. Vérifier que le bateau est systématiquement soutenu par les sangles uniquement et n’est pas en contact avec les barres métalliques qui constitue la structure du tréteau. Ecouter les ordres donnés et ne lâcher le bateau qu’après s’être assuré de sa stabilité. |
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Portage de la coque jusqu’au ponton avec passage du portail pour chaque pointe du bateau, gestion de la hauteur dans la pente… |
A minima, avoir une personne qui sécurise les pointes du bateau lors du passage de biais du portail (voir une personne à chaque bout extrémité). Soulever suffisamment la coque pour éviter tout frottement dans les pentes (notamment le safran des yolettes qui peuvent dépasser le dessous de la coque). Rester vigilant vis-à-vis de son environnement et des autres rameurs ne manipulant pas le bateau. ATTENTION aux glissades sur l’herbe et pontons humides en hiver notamment ATTENTION lors des compétitions dans les lieux inhabituels dont les manipulations sont plus hasardeuses. |
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Mise à l’eau : Poser le bateau à plat sur l’eau sans frotter toucher le ponton (sauf yolettes qui glissent sur les rouleaux en bout de ponton) |
En portant le bateau « en tête », les pieds proches du bord du ponton, aux ordres du dernier rameur qui voit tous les autres rameurs, « enrouler » le bateau sur le côté en accompagnant le geste avec une flexion des jambes en écartant le bateau le plus possible du bord du ponton. Positionner correctement le bateau à l’horizontal juste au-dessus de l’eau et le poser délicatement tous ensemble. Voir détail ci-dessous |
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Pour rappel, si, malgré toute la vigilance apportée aux manipulations, vous constatez un incident... Prévenez immédiatement le cadre encadrant ET notez-le sur la cahier de sortie !
Un choc sur une coque détériore rapidement la structure au contact prolongé de l’eau si nos gentils bénévoles ne peuvent pas intervenir au plus tôt.
Pour info, un « petit » choc sur une coque demande a minima 3 heures de réparation et plusieurs jours d’immobilisation du bateau selon les conditions météo. Certains dommages récemment réparés ont été réalisés sur plusieurs semaines / mois de délai et plusieurs jours de travail.
A aujourd’hui, la commission matériel, pilotée par Guillaume, est constituée de Claude L., François P., Didier G., Alain G., Frédéric M., Valérie R., Paul P. et Pierre D.
La plupart des membres de cette commission sont déjà bénévoles dans d’autres commissions et les conditions de mise en œuvre des produits pour les réparations (notamment les résines) ne permettent pas de faire face à tous les dégâts. Si vous avez envie d’apprendre et que vous êtes habiles de vos mains, n’hésitez pas à vous rapprocher de ces membres.
Dans tous les cas, gardez surtout à l’esprit que la prévention est le meilleur remède !
Ci-dessous, des détails sur le portage et de la mise à l’eau
Portage
Ne jamais porter un bateau complètement à la pointe. Le poids étant le plus important au centre, cela crée des tensions sur la coque qui peuvent la déformer.
Mise à l'eau

Et voilà grâce au
le Ceramm se dote d'un nouveau bateau : un 4 qui pourra se monter tant en pointe qu'en couple. De portance moyenne 80-95 kg, il permettra de compléter le 4 poids léger, tous deux destinés à la compétition.
Il s'agit d'une coque de marque Salani, fabriquée dans les prochains mois dans une usine en Italie. Elle a été commandée au constructeur en décembre et la livraison pourrait se faire en juillet prochain. Sa valeur est d''environ 25 000 euros et le Crédit Agricole finance à hauteur de 20 %, encore merci à ce nouveau partenaire !
Suite au prochain numéro, lorsque la fabrication aura commencé !

A quoi peuvent donc bien servir ces jolis tissus, accrochés en ribambelle au club ?
Comme vous le savez, nos bateaux sont fragiles et méritent un soin attentionné.
Ces torchons ont deux objectifs
- Nettoyer les coques suite à la sortie sur l’eau, pour enlever les traces de résidus déposés par l’eau de la Seine. Ainsi la peinture ou le vernis de nos bateaux dure plus longtemps. Certains diront que vous gagnerez en vitesse de glisse !
- Nettoyer les rails des coulisses. En effet, les allers et retours de la sellette dans les rails créent un fort dépot qu’il convient d’enlever pour la sortie suivante. Une bonne pratique est de prendre les plus anciens des torchons, ainsi vous ne risquez pas de “pourrir” les plus beaux, à réserver pour les coques.
Evitez de faire tomber ces précieux torchons par terre, car pleins de gravier ou de grains de sable, ils risqueraient de rayer le vernis ou la peinture des coques !
Accrochez-les pour les faire sécher, ils seront d’autant plus efficaces pour les prochains rameurs !

Beaucoup de nos pelles ont été retirées du service en novembre dernier pour être réparées.
Le mauvais temps a longtemps contrarié tout chantier de réparation sur les bateaux comme sur les pelles.
A la venue du printemps, François et Claude ont démarré les travaux sur les bateaux, comme une yolette et les skiffs, avec l'appui de Guillaume et Alain, ce qui permet un stage de perfectionnement pour les adultes et une rentrée dans de très bonnes conditions !
Puis, François s’est attaqué à la rénovation des pelles.
Le mois d'août, ensoleillé, lui a permis de travailler dans de bonnes conditions ! Après plus de deux semaines, il arrive au bout de la trentaine de pelles abîmées ou usées.
Pour chaque pelle, il faut compter un jour de préparation, masticage et ponçage et neuf jours pour la peinture, car nos trois couleurs appellent chacune trois couches ! Un travail colossal !
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la ponceuse, amie du renovateur de pelles | un trou à boucher au mastic epoxy | une pelle à poncer pour peinture | le petit rouleau pour un travail minutieux |
Tout sera prêt pour la rentrée, avec le souhait que les consignes de manipulation soient bien suivies et que chacun se montre précautionneux pour préserver ce patrimoine si bien entretenu.
Et puis, s’il y avait quelques volontaires pour rejoindre le groupe réparation, ce ne serait pas de refus !