Avec les beaux jours, nous sommes de nouveau nombreux à vouloir ramer
- Les mercredis et samedis après-midi pour les jeunes
- sur les créneaux du samedi et dimanche matin pour les adultes.
Et pour pouvoir ramer, nous avons besoin d’un matériel en bon état…
La flotte des bateaux du Ceramm est très bien dotée pour la taille de notre club. Tous les types de coque sont accessibles à la plupart d’entre nous (skiff, fun skiff, double, double fun, quatre, huit et Yolette). Nous pratiquons principalement de l'aviron de couple, deux pelles par rameurs, plutôt que la pointe (une pelle par rameur).
Les encadrants chercheront toujours à proposer le bateau le plus plaisant selon les souhaits et le niveau de pratique de chacun... dès lors que chacun de nous prend soin de ce patrimoine, construit avec patience par les dirigeants de notre club depuis plusieurs années. Pour mémoire, le prix d’un quatre neuf de compétition « standard » s’élève à 25 000 €, une paire d’aviron « H » environ 900 €.
Par conséquent, il convient de rappeler régulièrement les règles d’usage et les risques de manipulation de ce matériel onéreux.
Principaux points de vigilance dans les manipulations des coques |
Conseils pour maitriser le risque de détérioration du matériel | ||
Sortie des bateaux des racks de rangement avec le risque que les dames de nage du bateau du dessus tape dans la coque et que celles du bateau manipulé tape sur la coque du dessous (photo envoyée récemment sur le groupe WhatsApp Info CERAMM) |
Vérifier systématiquement la présence des moyens de protection sur les supports à bateaux et dames de nage (voir l’article de la NL du mois de septembre dernier) Sécuriser chaque manipulation avec un nombre suffisant de rameurs (minimum 6 pour une Yolette, 4 à 5 personnes pour un 4 selon l’équipage, 2 à 3 personnes pour un Double et minimum 2 personnes pour un skiff ou fun skiff) S’assurer du bon état de la coque avant et après sa sortie sur l’eau => signaler tout problème dès constatation JAMAIS DE PRECIPITATION (si le bateau est trop lourd on le repose immédiatement et on demande de l’aide HAUT ET FORT) |
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Pose de la coque manipulée sur des tréteaux instables, mal positionnés, trop éloignés notamment au niveau de la dérive (élément très fragile sous la coque) |
Vérifier l’alignement et l’écartement (environ 6 pas pour une yolette) des tréteaux avant d’aller chercher le bateau. S’assurer, AVANT de poser le bateau, que la dérive ne sera pas prise dans les sangles du tréteau => décaler le bateau de quelques centimètres et demander de l’aide le cas échéant. Vérifier que le bateau est systématiquement soutenu par les sangles uniquement et n’est pas en contact avec les barres métalliques qui constitue la structure du tréteau. Ecouter les ordres donnés et ne lâcher le bateau qu’après s’être assuré de sa stabilité. |
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Portage de la coque jusqu’au ponton avec passage du portail pour chaque pointe du bateau, gestion de la hauteur dans la pente… |
A minima, avoir une personne qui sécurise les pointes du bateau lors du passage de biais du portail (voir une personne à chaque bout extrémité). Soulever suffisamment la coque pour éviter tout frottement dans les pentes (notamment le safran des yolettes qui peuvent dépasser le dessous de la coque). Rester vigilant vis-à-vis de son environnement et des autres rameurs ne manipulant pas le bateau. ATTENTION aux glissades sur l’herbe et pontons humides en hiver notamment ATTENTION lors des compétitions dans les lieux inhabituels dont les manipulations sont plus hasardeuses. |
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Mise à l’eau : Poser le bateau à plat sur l’eau sans frotter toucher le ponton (sauf yolettes qui glissent sur les rouleaux en bout de ponton) |
En portant le bateau « en tête », les pieds proches du bord du ponton, aux ordres du dernier rameur qui voit tous les autres rameurs, « enrouler » le bateau sur le côté en accompagnant le geste avec une flexion des jambes en écartant le bateau le plus possible du bord du ponton. Positionner correctement le bateau à l’horizontal juste au-dessus de l’eau et le poser délicatement tous ensemble. Voir détail ci-dessous |
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Pour rappel, si, malgré toute la vigilance apportée aux manipulations, vous constatez un incident... Prévenez immédiatement le cadre encadrant ET notez-le sur la cahier de sortie !
Un choc sur une coque détériore rapidement la structure au contact prolongé de l’eau si nos gentils bénévoles ne peuvent pas intervenir au plus tôt.
Pour info, un « petit » choc sur une coque demande a minima 3 heures de réparation et plusieurs jours d’immobilisation du bateau selon les conditions météo. Certains dommages récemment réparés ont été réalisés sur plusieurs semaines / mois de délai et plusieurs jours de travail.
A aujourd’hui, la commission matériel, pilotée par Guillaume, est constituée de Claude L., François P., Didier G., Alain G., Frédéric M., Valérie R., Paul P. et Pierre D.
La plupart des membres de cette commission sont déjà bénévoles dans d’autres commissions et les conditions de mise en œuvre des produits pour les réparations (notamment les résines) ne permettent pas de faire face à tous les dégâts. Si vous avez envie d’apprendre et que vous êtes habiles de vos mains, n’hésitez pas à vous rapprocher de ces membres.
Dans tous les cas, gardez surtout à l’esprit que la prévention est le meilleur remède !
Ci-dessous, des détails sur le portage et de la mise à l’eau
Portage
Ne jamais porter un bateau complètement à la pointe. Le poids étant le plus important au centre, cela crée des tensions sur la coque qui peuvent la déformer.
Mise à l'eau