Aviron Maisons Mesnil

Le club de Vilennes Poissy accueillait ce 15 juin 2025, la 23e édition du Grand 8 !
Le parcours, long de 18 km, se compose de deux boucles de 9 km autour des îles de Villennes et de Migneaux, situées sur les communes de Villennes-sur-Seine et de Poissy.
Le Grand 8 est une course chronométrée ponctuée de plusieurs défis techniques : départ arrêté depuis le ponton, slalom, et changement de barreur viendront mettre à l’épreuve les équipages.
Quinze personnes, soit trois équipages yolettes, ont représenté le CERAMM sur cette course connue pour son esprit chaleureux, sportif et convivial.
L'avant course :
Samedi 14 juin 10H30 c’était le chargement. La base était encombrée par les travaux de la rampe des pompiers et par les retours/départs des entrainements habituels dont le huit qui avait presque coulé sous les vagues des pousseurs. Mais, petit à petit, tout le matériel a été chargé et fixé sur la remorque.
Le jour J :
Le lendemain, dimanche 6H30, il faisait un peu gris et frais, mais passé la difficulté du réveil, tout le groupe était prêt pour se donner à fond. A Villennes, nous n’avons pas trouvé de place pour notre remorque à moins de 200 metres de l’embarcadère. Qu’à cela ne tienne, avec notre chariot de compétition, nous avons géré notre approche progressive de tréteaux en tréteaux pour positionner nos yolettes numéros 21, 23 et 26 en position de départ.
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La technique de mise à l’eau, testée le jeudi soir précédent, a bien fonctionné à ceci prêt que Sandra a bien failli aller à l’eau dans l’angle du ponton. Ensuite la course s’est déroulée sans problème et pratiquement sans gêne d’autres bateaux sauf un petit ralentissement pour le passage étroit du pont de Villennes. C’est plus tard pendant que nous étions occupés au rechargement que nous apprendrons qu’on nous attendait sur le podium pour recevoir notre coupe du meilleur temps au slalom. Nicolas S., Sandra, Alain, Amina et Claude- 6e/29 au général |
Après Versailles et ses fastes le club de Villennes nous a offert un cadre bucolique tout à fait charmant. Il est à féliciter pour son organisation sans faille, tout était bien cadré. François P. Laurent L., Pierre M., Nicolas C. et Christophe L. 7e au général |
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Après quelques entraînements progressifs, voilà notre yolette mixte prête à en découdre pour le grand huit de Poissy… un parcours déjà connu pour certains, une découverte pour les autres. Rosalie V., Anja S, Frederic B., Amaury D., Christian R. 8e au général |
L’après course :
Comme si la météo avait pu être commandée par les organisateurs, le soleil est apparu à la fin de la course pour la remise des médailles et le pique nique. C’est dans une ambiance très bon enfant que nous avons pique niqué sur l’herbe en commentant nos aventures et nos résultats avant de repartir pour le CERAMM où François, ne pouvant nous laisser repartir aussi « sèchement », nous a organisé un dernier coup de cidre pour conclure cette belle journée.
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En synthèse : Une préparation collective , un réveil aux petites aurores, une mise à l’eau qui a fonctionné , un parcours magnifique et intense, un bel esprit d’équipe , une ambiance comme on les aime, et le traditionnel déjeuner sur l’herbe à l’ACVP !

Cette édition du match des Yvelines se déroulait le 1er juin, sur le bassin de Versailles.
Comme chaque année tous les clubs des Yvelines se rencontrent sur les bateaux emblématiques de notre discipline : 4x pour les femmes et 8+ pour les hommes, avec une ouverture en yolette pour les loisirs compétiteurs.
Nous avions 19 représentants du Ceramm, formant les équipages ci-dessous et Laurent qui assurait la présidence du jury des arbitres (Merci !)
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Bravos appuyés à la yolette hommes composée de Fred M., Amaury, Javad, Jean-Louis Lu et barrée par Annie B.qui gagne la course !
Ainsi qu'à Thomas, qui a contribué à la victoire du 8+ J18 avec Port Marly
Soulignons l'engagement de néo compétiteurs qui ont joué le jeu de la représentativité de notre club !
Bravo à tous pour la bonne humeur et l'engagement démontrés sur cette journée !
Merci à la commission Encadrement adultes (Carole et Guillaume), qui a préparé, organisé, et mis en oeuvre ce déplacement, tractage de la remorque et briefing post réunion délégués compris !
Merci à Alain pour avoir pris la barre sans ramer !
Merci à François, remplaçant, qui est venu soutenir les équipages.

La Yole Cup 2025 était organisée le 18 mai 2025 au club de Meulan (AMMH) par le club de Boulogne (ACBB), vainqueurs de l'édition 2024.
18 équipages mixtes en yolettes, 15 clubs représentés, 5 manches de 300 mètres.
C'est avec fierté et engagement que l'équipe des primo-compétiteurs a porté les couleurs du CERAMM pour la première fois dans l'histoire du club : Amélie, Inga, Javad, Jean-Louis Lu. et Soizic en capitaine d'équipage, accompagnés par Paul-Marie,
il sont arrivés en 10ème place sur 18 yolettes !
La parole aux rameurs, il est 8h du matin :
Avec la nage ! (Inga), fraîcheur matinale (Soizic), en bloc ! (Amélie), il faut relativiser (Javad), être stratégiques! (Jean-Louis), donnez tout ce que vous avez et plus encore ! (Paul-Marie).
La barre ayant l'obligation de tourner à chaque manche, la répartition de l'équipage a été préparée collégialement, en amont, en s'appuyant sur les conseils de rameurs expérimentés du club.
Nos temps sur chaque manche ont été "presque" homogènes : 1.33, 1.35, 1.40 (quart de finale), 1.33 (demie-finale), 1.40 (finale). La série 3 a été épique, avec une sortie de ligne du club de Boulogne, gênant le CERAMM dans sa trajectoire. La décision de notre coach Paul-Marie s'est révélée à l'image du fair-play sportif du club : entre les deux propositions du jury de disqualifier Boulogne ou de rejouer la manche, nous avons rejoué la manche. Décision à notre avantage puisque nous avons réalisé un meilleur temps.
Nous avons appris à cette occasion que la levée du drapeau blanc par l'arbitre signale un problème, ici une gêne de trajectoire, qui doit être confirmée par le barreur de la yolette concernée. C'est là un des buts de la Yole Cup : faire découvrir aux débutants l'ambiance d'une course, l'organisation, les règles, les pratiques des autres clubs, la concentration, l'engagement et l'adrénaline !
A partir de la série 2, les manches réparties selon des temps homogènes ont été serrées ! Animées par le flot des cris d'encouragement sur l'eau, des barreurs, et sur la berges, de nos supporters. "Allez le CERAMM ! Allez le CERAMM !"
La Parole aux rameurs, à 17h, "l'après" :
On a fait équipe (Inga), équipe soudée jusqu'au bout et décontractée. On a tout donné, succès pour le CERAMM ! (Soizic). Tous impliqués pour donner le meilleur et dans la bonne humeur ! (Amélie). Il faut relativiser (Javad). Vous m'avez épaté (Jean-Louis). Bravo, bel effort, suis fier de vous ! (Paul-Marie).
En résumé, une très belle expérience. Un grand merci aux coachs qui nous ont entrainé ces deux derniers mois !

Un weekend intense et réussi pour le CERAMM
La Régate d’aviron de Masse s’est tenue à Mantes La Jolie le weekend du 3 et 4 mai ; 3000 rameurs et rameuses ont envahi le bassin, tous âges confondus, sous les couleurs des grands clubs d’aviron français.
La météo jouait à pile ou face entre le soleil et la pluie, rendant les choses aussi imprévisibles que certains d’entre nous dans un skiff !
Pendant ce temps, 8 rameurs du CERAMM se battent comme des lions pour se qualifier en finale. Et là, la bonne nouvelle arrive : les deux bateaux du CERAMM, le 4X mixte et le 4X hommes se qualifient pour leurs finales B respectives.
On se dit que c’est la récompense à l’effort et oui on y croit !
Le 4X mixte, avec Guillaume, Carole, Nicolas et Gloria, se faufile jusqu'à la victoire en finale B (1er sur 7 bateaux) et réalise le 5ème meilleur temps parmi les 14 bateaux finalistes. | ![]() |
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Et quant au 4X hommes, une lecture trop rapide des temps de course fait que la finale n’a pas pu être courue (vous allez en entendre parler au vestiaire, c'est certain ...). |
Enfin, un grand merci à notre président Laurent B., qui jouait le rôle de co-président du jury des arbitres. Il mérite des applaudissements tout comme Paul P. et Paul Marie P., qui ont assuré la sécurité avec brio.
Organisée en amont des futurs grands rendez-vous nationaux d’aviron, cette régate permet de tester les équipages et jauger son niveau. Alors la suite ? rendez-vous au Championnats de France fin juin ? ... restez connectés !
Bravo le CERAMM !

Claude nous raconte ...
Les prémices : entraînement
J’ai choisi le skiff mauve (rose diront certains) parce qu’assez performant (légèreté) et que j’arrive à le maîtriser avec de l’habitude. Il est adapté à mon poids. Je n’ai pas peaufiné les réglages par manque de temps en crainte de tout déstabiliser.
Je me suis entraîné pendant environ un mois et demi. Une fois 25 km, 2 fois 30km et plusieurs fois 15km.
Cela m’a permis de faire quelques constats :
- Sellette : coussin (sous-cul) obligatoire. Merci au club de m’en avoir prété un (même si c’était plutôt une appropriation !)
- Selon les conseils de Carole et Guillaume, boire souvent et beaucoup, merci à Guillaume pour son prêt d’une nourrice de deux litres avec tuyau.
- Manger : je me suis découvert des fringales !
Ceci dit, l’approche de la date fatidique m’a procuré quelques angoisses...
Le jour J : arrivée et attente
J’arrive à Port Marly à 6h10… et c’est trop tôt !
Coté provisions, c’est prêt : Nourrice pleine (mélange eau-jus de raisin), fruits secs en récipient, barre de céréales et pâtes de fruit.
Retrait du numéro et briefing vers 6h45-7h00.
Mais je n’ai pas pensé aux affaires à retirer : Chaussures, survêtement et portable voyageront avec moi. Du coup, mon skiff n’est pas très bien organisé (surtout vu d’autres pro du marathon !). Je fais un peu « gens du voyage »…
Embarquement
J’ai mis la casquette et les lunettes (indispensables ) mais j’oublie de retirer le survêtement et c’est parti.
Sur l’eau, j’arrive à retirer les chaussures et le haut de survêtement, à placer le « sous-cul » (heureusement embarqué). Par contre, j’ai dérivé du ponton à l’entrée du bras (ça fait long!), en me tortillant, pour retirer le bas de survêtement.
J’arrive à prendre le contrôle du bateau pour sortir en Seine.
Et là, je me fait sermonner pour rejoindre l’autre rive en remontant la Seine.
De fait, les organisateurs veulent organiser le départ groupé en lignes de 4…
Départ de régate
Je discute avec mon voisin numéro 1 qui me traite de « petit jeune » (il est de 1953 et moi de 1954 !)
Et c’est le départ !
De loin, cela paraît joli… Dedans, c’est le stress complet : devant, sur les côtés, derrière ! Et ça, sur deux kilomètres environ.
Le pont de Corbières, en avalant, se charge de réguler tout ce beau monde : Le n°1 a failli se payer le duc d’albe, et je peux donc respirer après.
1er tour
La descente se déroule normalement jusqu’à la bouée aval.
Je bois une première fois et avale quelques fruits secs.
A l’approche de Corbières, je suis obligé de monter à 26 coups pour me positionner sur une bonne ligne d’eau. Et prends mon passage favori (non sans remarque de la sécurité), ce qui me permet de souffler avant de batailler en tête d’un groupe de 5 rameurs. (1,12,4 : moi,18,25) jusqu’à Chatou.
Au passage, le 18 s’égare dans l’écluse… mais le 1 me met vraiment la pression (à moins de 1m de ma poupe !).
Vers Chatou, un concurrent pressé prend un bain après avoir mangé la pile de pont ferroviaire en descendant.
A la descente, ils ont profité de mon ravitaillement pour passer devant.
2ième tour
Au deuxième tour, je me retrouve au milieu des 8+ et 8x et... on se sent petit…
Autant à la bouée aval qu’à la bouée amont, je les gêne dans leur virage (comme je suis plus manœuvrant, je coupe).
Je suis moins précis dans la trajectoire. A 30km (remontée au dessus de Port Marly), je passe en mode « la meilleure façon de marcher... »[1]
Je vois la yolette et les 4X du Ceramm en action.
Je passe le pont de Bougival : des fesses aux cuisses ça souffre. Vivement Chatou !
Enfin la bouée et la descente : ravitaillement - commentaire de la sécurité :
- c’est pas encore l’heure de manger ! …
- c’est quelle heure ?
- ...11h40
- alors c’est l’apéro :)
Vers Bougival il y a quelqu’un devant moi. Sécurité ?
Et non, un concurrent : Le n° 18.
J’applique la technique de Carole : je raccourcis le mouvement, et accélère un peu… en allégeant le pelles car il faut quand même pouvoir !
Je passe le n°18 qui me dit qu’il n’a plus de jus ! Moi, je suis plutôt en train de couler les bielles mais, en allégeant bien, ça avance encore.
Enfin l’arrivée !
Eh bien je m’arrête là !
Heureusement, les 8 en attente me laissent la priorité pour débarquer au ponton.
Bilan :
Content de devenir marathonien… C’est pas une vocation mais c’est intéressant. En plus, on a une médaille ! (c’est comme dans l’œuf des Kinders).
En général, les problèmes surviennent au moment où l’on a arrêté les entraînements :
Par exemple, le n°25 s’est entraîné sur 15km, il a bien tenu 15 km.
Pour moi, 30km ... les crampes sont arrivées à 30km. J’ai bu beaucoup après pour limiter la casse.
On discutait avant entre concurrents sur les objectifs : L’un d’eux s’était fixé d’arriver en bon état. Je disais que, pour moi, c’était d’arriver tout court. Ce à quoi on m’a répondu que ça, on pouvait toujours y arriver. Maintenant je partage ce point de vue : Aucun abandon.
[1]La meilleure façon de marcher, c’est encore la nôtre : on met un pied devant l’autre et on recommence, la meilleure...