Aviron Maisons Mesnil

Notre référentiel Sécurité
En ce début d’année, avec les bonnes résolutions, voici une explication sur notre référentiel de sécurité, synthétisé dans 2 documents :
- les règles des restrictions de navigation
- le tableau des autorisations de sorties en autonomie ( sans coque de sécurité) des adultes loisirs
1- Les règles des restrictions de navigation
Ces règles déterminent la couleur des drapeaux (vert, orange et rouge) selon les risques météo (niveau de la Seine, force du courant, température de l’eau, vent, gel, canicule, brouillard et orage).
: pas de restriction de navigation hormis l’application des règles de sortie en autonomie décrites ci-après
: pas de restriction de navigation hormis l’application des règles de sortie en autonomie décrites ci-après avec l’avis du cadre encadrant faisant office de responsable de base qui arbitre sur les cas limites et lors du cumul de conditions météo défavorables
: interdiction de navigation
2- Le tableau des autorisations de sorties en autonomie (sans coque de sécurité)
Décidé lors du Conseil d’Administration de novembre 2024, ce tableau complète et précise les combinaisons possibles des équipages selon leur niveau d’expérience et les couleurs des drapeaux.
![]() |
![]() |
|
Je suis débutant |
Je monte en Yolette avec au moins 2 rameurs titulaires d'un brevet 1,2 ou 3 Pas de yolette avec un équipage 100% débutants
|
Je monte en yolette avec d’autres rameurs confirmés (selon liste affichée au club) Max 2 débutants en yolette |
Je suis Brevet Niveau 1 |
Je rame en yolette, équipage 100% brevet Niveau 1 OK Je peux monter en 2x Fun, en Seine avec un brevet Niveau 2 Je peux monter en 1xFun dans le bras
|
Pas de yolette avec un équipage 100% Niveau 1 Pas de bateau court en Seine |
Je suis Brevet Niveau 2 |
Je peux sortir en Seine en 2x fun ou 1x fun Je reste dans le bras en 1x Je peux monter en 4x avec au moins 1 rameur confirmé (selon liste affichée au club) Pas de 4x avec équipage 100% Niveau 2
|
Pas de 4x sauf avec au moins 2 rameurs confirmés (selon liste affichée au club) et si accord du cadre encadrant
Pas de bateau court en Seine |
Je suis Brevet longue distance 10 km |
Je peux sortir en Seine en 1x, 2x en flottille ou bateau long en visibilité ou 4x 100% Brevet longue distance |
En 4x, au moins 1 rameur confirmé (selon liste affichée au club) et autres rameurs longue distance. Pas de bateau court en Seine |
Je suis Brevet Niveau 3 |
Je peux sortir en Seine en 1x en autonomie en flottille ou bateau long en visibilité |
Je peux sortir en Seine en 1x ou 2x, en autonomie, en flottille ou bateau long en visibilité, sur bassin d’évolution réduit, si autorisé par cadre encadrant |
Les listes des rameurs confirmés et brevetés sont affichées à la base.

Zen au ponton !
![]() |
L’aviron est un moment de détente sportive et l’occasion de se changer de notre rythme quotidien. Aussi garder la bonne humeur est important, même si, lors des séances, nous sommes souvent nombreux, ce qui peut provoquer l’encombrement du ponton ! |
Pour un embarquement fluide et sans pression, quelques conseils :
Avant embarquement : le soin et la manipulation du matériel 1. Porter le bateau jusqu’au ponton sans le poser ni le cogner. Aider les autres rameurs à le porter s’ils ne sont pas assez, l’entraide est une valeur capitale du Club. 2. Poser le bateau sur l’eau en laissant dépasser la pointe des pieds du ponton pour éviter de cogner la coque et le safran du gouvernail ; poser délicatement en l’écartant du ponton. 3. Installer les avirons dans les dames de nage en respectant les couleurs : ROUGE pour bâbord (main droite) et VERT pour tribord (main gauche). 4. Fermer les dames de nage en s’assurant que le rebord soit pris dans la molette et vérifier l’emboîtement et l’appui du contre écrou.
Embarquement : la synchronisation au départ du ponton 1. Le barreur monte à bord le premier (si barreur il y a) Il est le seul à pouvoir poser les pieds au fond de la coque. La partie qui se trouve devant son siège a été renforcée à cet effet. Les rameurs, eux, ne peuvent poser le pied que sur la planchette pour éviter d’endommager la coque et les croisillons trop fragiles. 2. Les ordres sont donnés ensuite par le 4 : a. Bordez les avirons : les mettre en appui contre les dames de nage. Ensuite les tenir avec la main droite. Tenir la palette à plat sur l’eau pour celle à l’extérieur au ponton. b. Pied planchette ! (Temporisez quelques secondes) c. « On écarte » (et on vérifie que tous les rameurs sont prêts) d. « Au large » ! e. Restez quelques secondes en « flamant rose » le temps de stabiliser f. Puis asseyez-vous et poser le pied gauche directement dans la planche des pieds. |
Enchainez ces actions en souplesse et sans précipitation pour un embarquement sûr et éviter toute chute, mais aussi pour protéger le matériel. Réglez-vous sur l’eau à quelques mètres du ponton, pour libérer la place pour que les autres rameurs embarquent à leur tour, toujours sans pression des uns et autres. |
![]() |

Ce n’est pas mathématique, ni systématique
Ce n'est pas parce qu'il y a 4 rameurs, qu'ils montent en quatre de couple (4x) !

Mais pourquoi donc ?
>>>>>> Pour ramer en sécurité et avec plaisir il faut choisir son matériel, sa coque avec pertinence.
En particulier le choix du bateau se fait en fonction des conditions météo, du niveau de rame des adhérents et du matériel disponible. <<<<<<
L’encadrant qui compose les équipages va apprécier par ordre :
1 - la sécurité. Notre référentiel de sécurité définit, via des drapeaux, des niveaux de dangerosité de notre pratique en fonction des condition météo et de la Seine : Drapeau Rouge et Orange
Si le bassin est dangereux, en crue par exemple, privilégier les yolettes, plus manœuvrables, avec barreur qui peut anticiper, moins fragiles face aux objets charriés par la Seine.
2 - le niveau des rameurs. Il convient de trouver le juste équilibre entre les attentes et les possibilités des rameurs présents. Moins stable, le 4x ne fait aucun cadeau aux rameurs ayant engrangé peu de technique. La sortie peut se transformer en vraie galère si le dégagé sur l’arrière ou la prise d’eau sur l’avant ne sont un minimum pas maîtrisés.
Notre référentiel Sécurité indique à quel niveau de rameur, reconnu par un brevet, correspond les bateaux envisageables en Seine ou dans le bras.
Une pratique régulière permet de progresser efficacement avec les expérimentés qui transmettent leurs connaissances tout en créant de la synergie dans les différentes configurations d’équipage possibles.
3 - le matériel… disponible et envisageable selon les caractéristiques physiques des rameurs présents
Prenez le bateau qui vous est indiqué par l’encadrant. Ils sont plus ou moins porteurs. Si vous dépassez le poids moyen prévu, votre ligne de flottaison se rapprochera dangereusement de l'eau. Dans le sens inverse, vous serez tellement haut sur l’eau que votre embarcation fera “bouchon” rendant très difficile l’équilibre.
Pour les pelles aussi, bien les choisir est important.
Les pelles pour débutants, marquées A comme Apprentissage, sont dédiées aux phases d’apprentissage. Que ce soit en début d’année, en yolette, ou aux beaux jours, sur des coques plus petites telles que les doubles fun ou les fun skiff.
Les pelles Mâcon ne sont pas à bouder pour les rameurs plus anciens, car elles permettent un très bon travail de la prise d'eau et de l'appui pendant la phase de propulsion. Pendre les pelles d’entrainement (E) Mâcon offrent moins de résistance dans l’eau et contribuent à vous protéger le dos.

Logistique au ponton
Une petite comptine pour votre logistique au ponton !
Nous vous avions prodigué quelques conseils dans cet article, "Zen au ponton", pour un embarquement fluide et sans pression....
Voici une ritournelle pour vous guider et faciliter, toujours plus, la fluidité de l'embarquement.... et du débarquement !
1, 2, 3 |
Je descends ma gourde et mes pelles, si besoin en plusieurs fois |
![]() |
4, 5, 6 |
Je les pose délicatement sur le filin, sans racler la peinture, et les regroupe avec celles de mon équipage |
|
7, 8, 9 |
Je remplis le cahier de sortie et fais mon pipi |
|
10, 11, 12 |
Je range mes affaires au vestiaire |
|
14, 15, 16 |
Balèze, je descends mon bateau, Sans attendre, j’arme mon bateau , je pose ma gourde dans le bateau, je me déchausse, j’embarque avec mon équipage et je libère le ponton au plus vite... |
|
Et puis la logistique du ponton au retour…
- J’apponte dès qu’une place se libère en étant vigilant à ce que la pointe du bateau ne touche pas le ponton,
- Je sors du bateau aux ordres du dernier rameur,
- Je désarme sans attendre, je sors ma gourde, je me rechausse,
- Je sors le bateau de l’eau avec mon équipage en restant vigilant à ne pas cogner la coque sur le bord du ponton, ...je demande de l’aide si nécessaire pour libérer la place au plus vite.
- Je debrieffe des sensations de ma sortie avec mon équipage une fois le bateau sur les tréteaux….

Pas de matériel, pas de rame
Avec les beaux jours, nous sommes de nouveau nombreux à vouloir ramer
- Les mercredis et samedis après-midi pour les jeunes
- sur les créneaux du samedi et dimanche matin pour les adultes.
Et pour pouvoir ramer, nous avons besoin d’un matériel en bon état…
La flotte des bateaux du Ceramm est très bien dotée pour la taille de notre club. Tous les types de coque sont accessibles à la plupart d’entre nous (skiff, fun skiff, double, double fun, quatre, huit et Yolette). Nous pratiquons principalement de l'aviron de couple, deux pelles par rameurs, plutôt que la pointe (une pelle par rameur).
Les encadrants chercheront toujours à proposer le bateau le plus plaisant selon les souhaits et le niveau de pratique de chacun... dès lors que chacun de nous prend soin de ce patrimoine, construit avec patience par les dirigeants de notre club depuis plusieurs années. Pour mémoire, le prix d’un quatre neuf de compétition « standard » s’élève à 25 000 €, une paire d’aviron « H » environ 900 €.
Par conséquent, il convient de rappeler régulièrement les règles d’usage et les risques de manipulation de ce matériel onéreux.
Principaux points de vigilance dans les manipulations des coques |
Conseils pour maitriser le risque de détérioration du matériel | ||
Sortie des bateaux des racks de rangement avec le risque que les dames de nage du bateau du dessus tape dans la coque et que celles du bateau manipulé tape sur la coque du dessous (photo envoyée récemment sur le groupe WhatsApp Info CERAMM) |
Vérifier systématiquement la présence des moyens de protection sur les supports à bateaux et dames de nage (voir l’article de la NL du mois de septembre dernier) Sécuriser chaque manipulation avec un nombre suffisant de rameurs (minimum 6 pour une Yolette, 4 à 5 personnes pour un 4 selon l’équipage, 2 à 3 personnes pour un Double et minimum 2 personnes pour un skiff ou fun skiff) S’assurer du bon état de la coque avant et après sa sortie sur l’eau => signaler tout problème dès constatation JAMAIS DE PRECIPITATION (si le bateau est trop lourd on le repose immédiatement et on demande de l’aide HAUT ET FORT) |
![]() |
|
Pose de la coque manipulée sur des tréteaux instables, mal positionnés, trop éloignés notamment au niveau de la dérive (élément très fragile sous la coque) |
Vérifier l’alignement et l’écartement (environ 6 pas pour une yolette) des tréteaux avant d’aller chercher le bateau. S’assurer, AVANT de poser le bateau, que la dérive ne sera pas prise dans les sangles du tréteau => décaler le bateau de quelques centimètres et demander de l’aide le cas échéant. Vérifier que le bateau est systématiquement soutenu par les sangles uniquement et n’est pas en contact avec les barres métalliques qui constitue la structure du tréteau. Ecouter les ordres donnés et ne lâcher le bateau qu’après s’être assuré de sa stabilité. |
![]() |
|
Portage de la coque jusqu’au ponton avec passage du portail pour chaque pointe du bateau, gestion de la hauteur dans la pente… |
A minima, avoir une personne qui sécurise les pointes du bateau lors du passage de biais du portail (voir une personne à chaque bout extrémité). Soulever suffisamment la coque pour éviter tout frottement dans les pentes (notamment le safran des yolettes qui peuvent dépasser le dessous de la coque). Rester vigilant vis-à-vis de son environnement et des autres rameurs ne manipulant pas le bateau. ATTENTION aux glissades sur l’herbe et pontons humides en hiver notamment ATTENTION lors des compétitions dans les lieux inhabituels dont les manipulations sont plus hasardeuses. |
|
|
Mise à l’eau : Poser le bateau à plat sur l’eau sans frotter toucher le ponton (sauf yolettes qui glissent sur les rouleaux en bout de ponton) |
En portant le bateau « en tête », les pieds proches du bord du ponton, aux ordres du dernier rameur qui voit tous les autres rameurs, « enrouler » le bateau sur le côté en accompagnant le geste avec une flexion des jambes en écartant le bateau le plus possible du bord du ponton. Positionner correctement le bateau à l’horizontal juste au-dessus de l’eau et le poser délicatement tous ensemble. Voir détail ci-dessous |
|
|
Pour rappel, si, malgré toute la vigilance apportée aux manipulations, vous constatez un incident... Prévenez immédiatement le cadre encadrant ET notez-le sur la cahier de sortie !
Un choc sur une coque détériore rapidement la structure au contact prolongé de l’eau si nos gentils bénévoles ne peuvent pas intervenir au plus tôt.
Pour info, un « petit » choc sur une coque demande a minima 3 heures de réparation et plusieurs jours d’immobilisation du bateau selon les conditions météo. Certains dommages récemment réparés ont été réalisés sur plusieurs semaines / mois de délai et plusieurs jours de travail.
A aujourd’hui, la commission matériel, pilotée par Guillaume, est constituée de Claude L., François P., Didier G., Alain G., Frédéric M., Valérie R., Paul P. et Pierre D.
La plupart des membres de cette commission sont déjà bénévoles dans d’autres commissions et les conditions de mise en œuvre des produits pour les réparations (notamment les résines) ne permettent pas de faire face à tous les dégâts. Si vous avez envie d’apprendre et que vous êtes habiles de vos mains, n’hésitez pas à vous rapprocher de ces membres.
Dans tous les cas, gardez surtout à l’esprit que la prévention est le meilleur remède !
Ci-dessous, des détails sur le portage et de la mise à l’eau
Portage
Ne jamais porter un bateau complètement à la pointe. Le poids étant le plus important au centre, cela crée des tensions sur la coque qui peuvent la déformer.
Mise à l'eau
Page 10 sur 11