Aviron Maisons Mesnil

Un weekend intense et réussi pour le CERAMM
La Régate d’aviron de Masse s’est tenue à Mantes La Jolie le weekend du 3 et 4 mai ; 3000 rameurs et rameuses ont envahi le bassin, tous âges confondus, sous les couleurs des grands clubs d’aviron français.
La météo jouait à pile ou face entre le soleil et la pluie, rendant les choses aussi imprévisibles que certains d’entre nous dans un skiff !
Pendant ce temps, 8 rameurs du CERAMM se battent comme des lions pour se qualifier en finale. Et là, la bonne nouvelle arrive : les deux bateaux du CERAMM, le 4X mixte et le 4X hommes se qualifient pour leurs finales B respectives.
On se dit que c’est la récompense à l’effort et oui on y croit !
Le 4X mixte, avec Guillaume, Carole, Nicolas et Gloria, se faufile jusqu'à la victoire en finale B (1er sur 7 bateaux) et réalise le 5ème meilleur temps parmi les 14 bateaux finalistes. | ![]() |
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Et quant au 4X hommes, une lecture trop rapide des temps de course fait que la finale n’a pas pu être courue (vous allez en entendre parler au vestiaire, c'est certain ...). |
Enfin, un grand merci à notre président Laurent B., qui jouait le rôle de co-président du jury des arbitres. Il mérite des applaudissements tout comme Paul P. et Paul Marie P., qui ont assuré la sécurité avec brio.
Organisée en amont des futurs grands rendez-vous nationaux d’aviron, cette régate permet de tester les équipages et jauger son niveau. Alors la suite ? rendez-vous au Championnats de France fin juin ? ... restez connectés !
Bravo le CERAMM !

Claude nous raconte ...
Les prémices : entraînement
J’ai choisi le skiff mauve (rose diront certains) parce qu’assez performant (légèreté) et que j’arrive à le maîtriser avec de l’habitude. Il est adapté à mon poids. Je n’ai pas peaufiné les réglages par manque de temps en crainte de tout déstabiliser.
Je me suis entraîné pendant environ un mois et demi. Une fois 25 km, 2 fois 30km et plusieurs fois 15km.
Cela m’a permis de faire quelques constats :
- Sellette : coussin (sous-cul) obligatoire. Merci au club de m’en avoir prété un (même si c’était plutôt une appropriation !)
- Selon les conseils de Carole et Guillaume, boire souvent et beaucoup, merci à Guillaume pour son prêt d’une nourrice de deux litres avec tuyau.
- Manger : je me suis découvert des fringales !
Ceci dit, l’approche de la date fatidique m’a procuré quelques angoisses...
Le jour J : arrivée et attente
J’arrive à Port Marly à 6h10… et c’est trop tôt !
Coté provisions, c’est prêt : Nourrice pleine (mélange eau-jus de raisin), fruits secs en récipient, barre de céréales et pâtes de fruit.
Retrait du numéro et briefing vers 6h45-7h00.
Mais je n’ai pas pensé aux affaires à retirer : Chaussures, survêtement et portable voyageront avec moi. Du coup, mon skiff n’est pas très bien organisé (surtout vu d’autres pro du marathon !). Je fais un peu « gens du voyage »…
Embarquement
J’ai mis la casquette et les lunettes (indispensables ) mais j’oublie de retirer le survêtement et c’est parti.
Sur l’eau, j’arrive à retirer les chaussures et le haut de survêtement, à placer le « sous-cul » (heureusement embarqué). Par contre, j’ai dérivé du ponton à l’entrée du bras (ça fait long!), en me tortillant, pour retirer le bas de survêtement.
J’arrive à prendre le contrôle du bateau pour sortir en Seine.
Et là, je me fait sermonner pour rejoindre l’autre rive en remontant la Seine.
De fait, les organisateurs veulent organiser le départ groupé en lignes de 4…
Départ de régate
Je discute avec mon voisin numéro 1 qui me traite de « petit jeune » (il est de 1953 et moi de 1954 !)
Et c’est le départ !
De loin, cela paraît joli… Dedans, c’est le stress complet : devant, sur les côtés, derrière ! Et ça, sur deux kilomètres environ.
Le pont de Corbières, en avalant, se charge de réguler tout ce beau monde : Le n°1 a failli se payer le duc d’albe, et je peux donc respirer après.
1er tour
La descente se déroule normalement jusqu’à la bouée aval.
Je bois une première fois et avale quelques fruits secs.
A l’approche de Corbières, je suis obligé de monter à 26 coups pour me positionner sur une bonne ligne d’eau. Et prends mon passage favori (non sans remarque de la sécurité), ce qui me permet de souffler avant de batailler en tête d’un groupe de 5 rameurs. (1,12,4 : moi,18,25) jusqu’à Chatou.
Au passage, le 18 s’égare dans l’écluse… mais le 1 me met vraiment la pression (à moins de 1m de ma poupe !).
Vers Chatou, un concurrent pressé prend un bain après avoir mangé la pile de pont ferroviaire en descendant.
A la descente, ils ont profité de mon ravitaillement pour passer devant.
2ième tour
Au deuxième tour, je me retrouve au milieu des 8+ et 8x et... on se sent petit…
Autant à la bouée aval qu’à la bouée amont, je les gêne dans leur virage (comme je suis plus manœuvrant, je coupe).
Je suis moins précis dans la trajectoire. A 30km (remontée au dessus de Port Marly), je passe en mode « la meilleure façon de marcher... »[1]
Je vois la yolette et les 4X du Ceramm en action.
Je passe le pont de Bougival : des fesses aux cuisses ça souffre. Vivement Chatou !
Enfin la bouée et la descente : ravitaillement - commentaire de la sécurité :
- c’est pas encore l’heure de manger ! …
- c’est quelle heure ?
- ...11h40
- alors c’est l’apéro :)
Vers Bougival il y a quelqu’un devant moi. Sécurité ?
Et non, un concurrent : Le n° 18.
J’applique la technique de Carole : je raccourcis le mouvement, et accélère un peu… en allégeant le pelles car il faut quand même pouvoir !
Je passe le n°18 qui me dit qu’il n’a plus de jus ! Moi, je suis plutôt en train de couler les bielles mais, en allégeant bien, ça avance encore.
Enfin l’arrivée !
Eh bien je m’arrête là !
Heureusement, les 8 en attente me laissent la priorité pour débarquer au ponton.
Bilan :
Content de devenir marathonien… C’est pas une vocation mais c’est intéressant. En plus, on a une médaille ! (c’est comme dans l’œuf des Kinders).
En général, les problèmes surviennent au moment où l’on a arrêté les entraînements :
Par exemple, le n°25 s’est entraîné sur 15km, il a bien tenu 15 km.
Pour moi, 30km ... les crampes sont arrivées à 30km. J’ai bu beaucoup après pour limiter la casse.
On discutait avant entre concurrents sur les objectifs : L’un d’eux s’était fixé d’arriver en bon état. Je disais que, pour moi, c’était d’arriver tout court. Ce à quoi on m’a répondu que ça, on pouvait toujours y arriver. Maintenant je partage ce point de vue : Aucun abandon.
[1]La meilleure façon de marcher, c’est encore la nôtre : on met un pied devant l’autre et on recommence, la meilleure...

La Course des Impressionnistes est une épreuve longue distance qui a lieu le 1er mai de chaque année.
Elle est organisée par le Rowing Club de Port Marly (RCPM). Il s’agit d’une course d’aviron contre la montre qui se déroule sur la Seine, sur une boucle de 21 km. Elle comprend deux types d’épreuves :
- Une course de 21 km, disputée en bateaux longs (quatre ou huit), qui consiste à faire une boucle sur le parcours.
- Un marathon, disputé en skiff, qui consiste à faire deux boucles consécutives sur le même parcours, soit 42 km.
Retour sur la 21eme édition, vécue par nos équipages du CERAMM
Les impressionnistes par le 403. Ce n’est que trois jours avant la course que nous avons pu ramer ensemble : Catherine en 4, Christine en 3, Cedric en 2 et Alain à la nage. Nous avons pu aussi finaliser le réglage du gouvernail pour pouvoir tourner de chaque côté. Moyennant quoi, la course s’est bien déroulée sauf une petite frayeur à mi-course alors que nous repassions devant la bouée du départ. Nous avons bien failli heurter une yolette qui était déjà en train de « croiser les pelles » avec un autre bateau. Ensuite, régulierement encouragés par Catherine et Christine qui nous rappelaient à l’ordre quand notre vitesse au 500 descendait de 2min40 à 2min50 (contre le courant), nous avons a peu près maintenu la cadence pour terminer en 1H48 soit 6eme sur 10. Le retour de Port Marly au CERAMM s’est fait doucement en cherchant l’ombre de la rive. Alain Equipage de gauche à droite : Cédric, Alain, Christine, Catherine |
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Vive la régate des Impressionnistes du 1er Mai organisée par le club de Port-Marly où nous nous rendons en voisins ! Nous montons nos bateaux la veille et rentrons le lendemain au CERAMM dans la foulée de la course. Attention à la logistique des voitures aux 2 bouts, chauffeurs et clés de voiture accessibles aux bons endroits ! Bravo Alain ! 21 km ça fait une belle sortie, de 1h28 pour les meilleurs ce jeudi 1er mai ! Sans parler du marathon de Claude : 42 km sous un soleil bientôt plombant. Chapeau bas ! 👏👏👏 Les berges jusqu'à Chatou sont bien belles... et longues !!! Amis et badauds nous acclament parfois au passage. L'ambiance est à la fois sportive et sympathique et l'organisation bien huilée. Bref : pour 20€ de contribution on peut attraper toutes les crampes et ampoules qu'on veut, coups de soleil dans la version 2025. Un booster d'équipages ! Une leçon d'endurance consistante et raisonnable. Un événement à recommander à tous nos rameurs ! Annie B. Equipage de gauche à droite : Benjamin, Anja, Didier, Annie |
La 4x féminin du CERAMM à la course des Impressionnistes a été une épreuve exigeante, marquée par un manque de préparation en commun et une chaleur inhabituelle. Pas vraiment eu l’occasion de ramer ensemble avant la course, mais nous y sommes allées avec motivation et bonne volonté, et l'idée de se faire plaisir. Le moral a flanché quand les 4 partis bien après nous, nous ont dépassés... on croyait encore à la première place (bon, entre deux bateaux, on avait nos chances…). Sous une chaleur écrasante, deux d’entre nous ont progressivement perdu leurs forces, coup de chaud et jambes en vrac. Amina et Sandra ont alors pris le relais sur la deuxième moitié du parcours, ramant pour 4 avec une détermination exemplaire pour nous ramener à bon port. Nous avons sérieusement envisagé de faire appel à une sécu... Les kilomètres s'allongeant de plus en plus... Résultat : peut-être l’un des pires temps du CERAMM, mais une belle leçon d’abnégation, et une "deuxième place" qu’on est allé chercher à la force du courage... et des bras d’Amina et Sandra ! Dernières en temps... Premières en persévérance ? Noémie Equipage de gauche à droite : Sandra, Amina, Maude, Noémie |
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A 9h06 s'élançait une yolette avec à son bord cinq perdreaux pas vraiment de l'année mais pleins de détermination et d'envie d'en découdre malgré le handicap, jugez en plutôt. 308 ans au compteur, 467 kilos sur la balance sans compter les modestes 130 kilos de la yolette ou plutôt de la chaloupe baleinière devrais je dire. Deux heures six minutes et un changement de barreur plus tard la même yolette franchissait la ligne d'arrivée avec à son bord un équipage fourbu mais heureux. Heureux d'avoir rempli son contrat grâce à sa préparation et sa complicité. Heureux de cette belle journée et de cette ambiance qu'on a très envie de retrouver. Heureux de voir que les efforts payent et qu'il y a encore tellement de bons moments à vivre. Je souhaite qu'on se retrouve nombreux au Grand Huit pour une nouvelle journée d'exploits. Merci aux groupies et aux supporters qui nous ont encouragés ainsi qu'aux photographes qui ont couvert l'évènement. François. Equipage de gauche à droite : Paul, Christophe, Nicolas, François, Pierre |
Après un mois et demi d’entraînement instructif, j’ai bien ramé 42km (environ) pour arriver en queue de peloton des 25 participants (19ième exactement) … et c’est bien car je suis arrivé en bon état globalement (un plus par rapport à l’objectif). A lire : Claude raconte... Claude, le Marathonien
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Nos rameurs, la veille :
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Au matin du jour J ! |
Nous avions également, Thomas, en J18, qui a complété un bateau de Port Marly en 4x : ils ont fait le meilleur temps 2025 sur la boucle de 21 km en 1h 28mn 46s.
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En bref, une magnifique course qui demande un minimum d'expérience et d'entrainement pour ne pas se transformer en galère !
Bravos à tous !

Le Match des Yvelines s’inscrit dans la politique de développement de l’aviron dans le département, par la recherche d’une confrontation à haut niveau et par l’intégration du plus grand nombre. La parité entre les courses femmes et hommes, entre les jeunes et les adultes, l’égalité de points attribués aux débutants et aux chevronnés visent à promouvoir l’aviron en s’appuyant sur toutes les catégories de ses pratiquants.
Plus particulièrement, le Match vise à mettre en valeur le travail collectif au sein de chacun des clubs et l’implication de l’ensemble de l’effectif dans le résultat. C’est une belle expérience dans un cadre exceptionnel.
GRANDS PRINCIPES DU MATCH
- Chaque catégorie est représentée par son bateau-roi : huit masculin, quatre de couple féminin, yolette compétiteurs débutants.
- Toutes les courses sont disputées sur la même distance, 1 000 mètres.
COURSES
- Quatre de couple avec barreur minimes filles (J14)
- Huit de couple minimes garçons (J14)
- Quatre de couple cadettes (J16)
- Huit de pointe cadets (J16)
- Quatre de couple juniores (J18)
- Huit de pointe juniors (J18)
- Quatre de couple seniores
- Huit de pointe seniors
- Quatre de couple femmes vétérans
- Huit de pointe vétérans
- Quatre yolette de couple femmes
- Quatre yolette de couple hommes
Nota : Les rameurs qui ont participé à un championnat ou critérium, national ou régional, ou ayant déjà gagné l’épreuve de yolette, ne peuvent pas y concourir.
1er juin 2025 sur le magnifique bassin de Versailles
Horaires de l’avant programme
N° course |
Horaire |
Catégorie |
5 |
10h 30 |
4YX+ F |
6 |
10h 45 |
4X- VF |
7 |
11h 00 |
8+ VH |
8 |
11h 15 |
4YX+ H |
Il faut prévoir d’être au moins 2h avant la première course sur le bassin pour monter les bateaux, s’échauffer et monter au départ. Comptez ensuite le temps de chargement de la remorque, le retour et de décharger la remorque au club. Ce qui vous libère au plus tôt à 15h.
Merci aux rameurs inscrits pour montrer que nous sommes là !
Nous aurons 2 yolettes hommes, 1 yolette femmes et 1 4x femmes..... soit 5 rameurs et rameuses de plus que l'an dernier !
Allez le CERAMM !
Pour vous donner envie, l'équipe 2024 !

Les championnats de France longue distance 2025 se sont déroulés le week-end des 1er et 2 mars derniers, sur le bassin du Breuil à Mâcon, un site emblématique qui a accueilli plus de 2435 rameurs venus de toute la France.
S'affrontaient sur 8 km, des J18, seniors et masters.
Parmi eux 2 équipages du Ceramm
- 4x mixte avec Guillaume B, Carole M., Nicolas S. et Gloria V.
- 4x hommes avec Frederic B., Amaury D., Fréderic M. et Didier G.
Interviewés avant et après cet évènement, ils vous partagent leur ressenti :
Gloria : Très envie de découvrir Mâcon, l’ambiance et de faire une belle course ! Carole : Vraiment très heureuse de participer à un Championnat de France en tant que master. Un beau projet qui nous a poussé à plus de rigueur et de régularité dans notre entrainement. Hâte de voir ce que cela va donner sur le bassin de Mâcon ! Guillaume : Envie de me faire plaisir avec un bel équipage motivé par la course... Nicolas : Gros gros challenge, va falloir se surpasser ! Fred B : On s’est entrainé pour ça, alors maintenant on y va !
Amaury : Un bon stress positif avant les championnats dans une ambiance de franche camaraderie sympathique. Didier G. : C’est vraiment une joie de participer à ce projet collectif traversé de temps à autre par un sentiment surréaliste en me demandant “mais qu’est-ce que je fais là. C’est un championnat de France !?!" Ce mélange est finalement stimulant et je sais que j’en ressortirai en ayant appris quelque chose. |
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Fred M : Ça passe crème ! |
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Fred M : C’est pas passé crème ! |
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Gloria : Mâcon, c’est un coup de boost, j’ai qu’une envie, de recommencer ! Carole : Bon, ben, on sait pourquoi on s’entraine et qu’on va continuer à s’entrainer ! Super expérience ! Guillaume : Content d’avoir pu partager cette belle et difficile expérience avec ce bel équipage. C’est aussi la difficulté qui nous fait progresser et nous rendra meilleurs pour les prochaines fois.... Nicolas : Du soleil c’est bien, un peu trop de virages et du vent qui rendent difficile de trouver des sensations mais content de notre temps au final ! Fred B : On a gagné en expérience et on sait ce que l’on doit améliorer : la cohésion, la discipline, les réglages, la technique et le bateau... bref un peu tout ... Allez, dans les 4 premiers dans 3 ans ! Amaury : Maintenant qu’on est venu et que le bassin a été vu, grosse envie de revenir à Mâcon pour vaincre ! Didier G. : Maintenant, les repères sont pris pour l’année prochaine et nous connaissons ce que nous avons mal fait. Reste juste à travailler et à s’améliorer. Facile ! |
En termes de résultats, pour une première compétition de ce niveau et sur cette distance, nos rameurs peuvent être fiers et avoir une référence pour une prochaine fois
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Ce beau projet n’aurait pas pu voir le jour sans les encouragements à oser de Jean-Philippe ainsi que son programme d’entrainement à distance, le soutien du club et nos conducteurs, en particulier merci à Guillaume pour avoir tracté la remorque.